Château La Colombière | Vin Bio | Oenotourisme dans le Sud-Ouest
Château La Colombière | Vin Bio | Oenotourisme dans le Sud-Ouest
Film culte pour cépage culte, souffle Diane. Et le fronton a un je ne sais quoi d’effronté qui colle tellement bien à la gouaille des tontons. Songez : de la négrette, qui l’ouvre bien grand. Elle commence par un bourre-pif écarlate : cerises, mûres, plein les narines. Puis crochet. En bouche, ça explose : le tabac, le poivre, le zan parfument les cerise, les enrobent et bam ! uppercut. Vous voilà, mâchoire décrochée, certes, mais prêt à recommencer. Le fronton, c’est si bon : fourrez-lui dans les pattes un confit de canard, ils feront la paire. Diane Clauvin a, peu à peu, repris le domaine familial. Si la vocation vigneronne est présente, c’est d’après elle parce qu’il y a toujours eu du vin à la maison et qu’elle a toujours connu ce partage. Diane bosse fort avec la volonté de prolonger le travail de son père : « Il y a quelque chose à faire avec nos cépages, notamment la négrette. De vins noirs, je veux les amener à être des vins de lumière. » Son but ?Rechercher la finesse et la buvabilité, elle qui s’inspire de nombreux Alsaciens dont Kreydenweiss ou Schueller et de Ligériens comme Thierry Germain. Son mari Philippe, juriste de formation, a appris avec elle sur le tas, ce qui les a soudés, semble-t-il. Ne signent-ils pas leurs bouteilles « Vignerons amoureux »?