Livres plaisirs du vin
Livres – Plaisirs du vin
L’âme du vin
L’Ame du vin appartient à un temps béni où le plaisir de boire était naïf. Le vin n’était pas saturé de sens comme aujourd’hui. Les oenologues n’existaient pas. Il n’y avait ni expert, ni consultant, ni journaliste du vin. Il n’y avait que des amateurs. Maurice Constantin-Weyer appartient à cette espèce en voie de disparition. L’amateur est celui qui aime tout simplement, sans se laisser influencer par la doxa, comme on dit aujourd’hui, c’est-à-dire l’opinion admise, le politiquement correct. L’expert voudra toujours confisquer la parole de l’amateur évidemment incompétent. Paru en 1932, L’Ame du vin est, dans l’oeuvre de M. Constantin-Weyer, un livre à part. C’est à la fois un hymne au mystère de la vigne et à l’ivresse, un parfait guide des vins qu’il décrit région par région et un ouvrage polémique. Un livre à consommer sans modération.
Anthologie du vin et de l’ivresse en Islam
De la Perse aux contreforts de l’Atlas, les « terres d’Islam » ont toujours produit du vin. Il semble qu’il ait longtemps fait bon boire dans ces régions. Puis vint l’interdit prophétique : « Dieu a maudit le vin, celui qui le boit, celui qui le sert, celui qui le vend, celui qui le presse, celui qui le transporte et celui qui jouit de l’argent qui en est tiré. » Adieu douce ivresse… Et pourtant ! Le Coran décrit comme suit le paradis : « Il y aura des fleuves dont l’eau est incorruptible, des fleuves de lait au goût inaltérable, des fleuves de vin, délices pour ceux qui en boivent, des fleuves de miel purifié. » Et de nombreux mystiques musulmans ont fait d’une ébriété mesurée et employée à bon escient un véritable instrument de leur foi. Malek Chebel, amateur éclairé d’un Islam ouvert et tolérant, ne pouvait manquer de s’intéresser à ce paradoxe. Sa connaissance sans faille de la tradition littéraire musulmane, de sa poésie et de ses contes, lui permet de nous livrer un succulent florilège de textes consacrés au vin, accompagnés de commentaires et d’indications historiques qui permettront à chacun d’en mesurer la portée et le sens.
Le vin et le divin
Les livres sacrés et les rites des grandes religions du monde entretiennent d’étroites relations avec les boissons fermentées. L’euphorie voire l’ivresse qu’elles procurent sont réputées favoriser l’accès au divin – seuls les musulmans doivent attendre le paradis pour jouir de leurs bienfaits. Vin, bière, saké, pulque, vin de palme sont au cur des cultures animiste, polythéiste, chrétienne ou bouddhiste. L’Eucharistie, qui invite les fidèles à communier au sang du Christ sous les apparences du vin, est à l’origine de la diffusion mondiale de la vigne jusqu’à l’équateur et aux confins du cercle polaire. L’histoire et la géographie des boissons fermentées sont intimement liées à celles des civilisations. C’est à ce titre qu’elles intéressent tout un chacun, croyant ou non, oenophile ou non.
Le désir du vin à la conquête du monde
Les conquêtes culturelles sont à la fois les plus anciennes et les plus durables. À de très rares exceptions près, celle que le vin a amorcée depuis le vie millénaire au Proche-Orient se poursuit: ne voyons-nous pas s’ouvrir à la consommation de vin des pays comme la Chine ou l’Inde, suivant en cela le Japon ? Breuvage des peuples païens mais aussi du peuple hébreu dans l’Antiquité, boisson sacrée du christianisme, il a accompagné l’expansion de cette religion sur la planète entière (jusqu’au Nouveau Monde et en Océanie avec les premiers évangélisateurs), et n’a rencontré qu’un seul obstacle, certes de taille, l’islam. Là où il a perdu son caractère religieux, il est resté une boisson de haute culture et de sociabilité. Aujourd’hui, on en boit et on en produit un peu partout, et comme les façons de cultiver et les méthodes de vinification font davantage les grands vins que la nature, l’Europe (et singulièrement la France) doit rester vigilante et imaginative. Avec l’arrivée du vin dans les pays les plus inattendus, c’est à une autre mondialisation que nous assistons, non pas celle des délocalisations et des pertes d’emploi dans les pays riches, mais une mondialisation heureuse qui favorise la chaleur humaine et le dialogue entre les peuples. L’humanité n’a pas fini d’épuiser les bienfaits du vin!
Dictionnaire philosophique et subtil du vin
Il existe de nombreuses façons d’aborder le vin par le biais de l’écrit : l’essai, le guide pratique, le roman, le dictionnaire? Le Dictionnaire philosophique et subtil du vin est un peu tout cela à la fois, avec comme dénominateurs communs la philosophie? et le plaisir. Cet ouvrage propose une véritable réflexion philosophique, facile d’accès, sur des concepts incontournables (D comme « dégustation », F comme « fermentation », T comme « terroir »?) ou plus inattendus, s’agissant du vin (A comme « attente », R comme « raison », S comme « silence »?). Volontairement subjectif et passionné, à l’image des « dictionnaires amoureux » et « dictionnaires égoïstes » qui rencontrent actuellement un succès certain, ce livre invite au questionnement et fournit au lecteur les éléments nécessaires pour qu’il forge sa propre philosophie du vin ou, du moins, déguste le vin avec philosophie.
Le Questionnaire du vin
Un livre à déguster… sans modération! Après Le Questionnaire de Proust et Le Fashion Questionnaire, les éditions Assouline lancent Le Questionnaire du vin. Adapté du légendaire questionnaire que Marcel Proust compléta plusieurs fois dans sa vie (document qui circulait fréquemment chez les bourgeois anglophiles de la fin du XIXe siècle pour révéler quelques traits de caractère propres), ce questionnaire sur le vin souhaite donner voix aux oenologues, cuisiniers et stars versés dans le vin pour révéler les diverses façons d’apprécier ce nectar. De Martine de la Brosse à Sofia Coppola, en passant par Michel Dovaz, Philippe Pascal, Hugo Desnoyer, Robert M. Parker Jr., Benjamin Roffet, Belinda Chang et tant d’autres, ces témoignages savoureux révèlent parfois quelques particularités personnelles, souvent touchantes, et surtout ce plaisir tant partagé de déguster du bon vin. En fin d’ouvrage, des questionnaires vierges permettront à tout convive, à tout ami de participer à cette aventure.
Slow Food, manifeste pour le goût et la biodiversité
Le plaisir de prendre le temps de manger ou de préparer soi-même un repas se fait rare. Avec l’ère du fast-food, des aliment synthétiques et des emballages plastiques, nous avons perdu de vue ce qu’est le processus naturel de semer, faire pousser, récolter… La dégradation de la nourriture, avec ses dimensions culturelles économiques et politiques, constitue une grave menace pour notre bien-être et notre santé. Comment protéger notre bien commun et préserver l’avenir ? En 1986, Carlo Petrini, s’insurge contre la construction d’ur McDonald’s au cur de la Rome baroque. En 1989, il fonde à Paris l’association internationale Slow Food, dénonçant dans un manifeste les dérives de la malbouffe, et, plus globalement, militant pour la préservation des terroirs, des agricultures paysannes locales, des patrimoines gastronomiques, et pour l’éducation du goût. Cet ouvrage retrace les origines du mouvement. Il présente en quatre chapitres incisifs la vision de Carlo Petrini et les initiatives très concrètes mises en place en faveur de la biodiversité. Il y est notamment question de l’ « Arche du Goût », qui incarne une volonté de sauvegarde, inspirée du livre du philosophe Michel Lacroix Le Principe de Noé ou l’Ethique de la sauvegarde. Avec Slow Food, une nouvelle forme de consumérisme particulièrement inventive et efficace est née, entre alterconsommation et écogastronomie.
Petite philosophie de l’amateur de vin
Le propre d’une passion est de plonger celui qui la vit dans une intensité peu propice à la réflexion. La passion du vin n’échappe pas à la règle. Pourquoi aimons-nous le vin ? En quoi consiste l’irrésistible séduction opérée par cette boisson sur la plupart des humains ? Ce petit essai esquisse quelques hypothèses le vin est d’abord une fête pour nos sens, l’occasion raffinée de retrouver l’immanence du monde sensible à l’occasion d’une dégustation entre amis. Le vin est aussi la voie royale vers une ivresse grâce à laquelle nous prendrons, momentanément, nos distances avec la raison, la conscience et la morale. Enfin, aucune autre boisson ne nous fait autant rêver que le vin, aucune n’a pu donner naissance à un univers aussi riche et solliciter à la fois nos sens et notre imagination. L’auteur convie donc le lecteur à boire tout en philosophant, un peu à la manière de ces Anciens dont la sagesse mêlait l’hédonisme et la raison.
Le vin sur le divan
Des représentations sociales aux représentations intimes. » Ce livre suscite l’étonnement car il illustre la rencontre, a priori improbable et pourtant tellement féconde, entre le vin et les sciences humaines. » Céline Simonnet-Toussaint nous livre ici la synthèse de son travail de recherche, rendue accessible au plus grand nombre : les représentations psychiques du vin. L’évolution des conditions de vie et des habitudes alimentaires l’a conduite à se demander quels rapports entretenaient aujourd’hui les jeunes adultes avec le vin, objet de représentations et de transmission par excellence. Comment, quand et où les pensées sur le vin se transmettent-elles ? Par qui ? L’auteur s’intéresse en premier lieu aux représentations sociales du vin (consensuelles chez la majorité des jeunes). C’est ce qu’elle appelle la pensée publique. Le vin est aussi » parlé » en famille et permet ainsi l’élaboration de la pensée privée. Il se transmet à travers les générations, devient souvent un symbole de convivialité et de joie autour duquel on se réunit et sert de lien vivant entre les différents membres d’une même famille. Enfin, bien plus que des représentations collectives, le vin anime la pensée intime. Il devient objet de plaisir et sa représentation tourne alors autour de la figure emblématique du père. Céline Simonnet-Toussaint nous confie de véritables tranches de vies issues de ses entretiens avec de jeunes adultes. Elle contribue ainsi à mieux cerner le comportement du consommateur de demain. Ce livre passionnant révèle au lecteur un aspect méconnu et inattendu du vin. Surprenant par ses révélations et ses déductions, il intéressera aussi bien les professionnels de la filière que les amateurs de vin et/ou de psychologie.
Le Vin et l’Amour : Entre littérature, sexe et sentiments
L’ivresse des sens n’a d’égale que l’ivresse des mots lorsque le sexe et l’amour se mêlent au sang de la terre. Philippe Brenot nous entraîne ainsi dans une quête millénaire. Depuis l’aube de l’humanité, le vin et l’amour enlacés font route commune, souvent très proches, parfois confondus, compagnons inséparables des agapes de la nuit, complices dans l’intimité, solides ennemis quand la fête a mal tourné… Pourquoi tant de proximités et tant de points communs ? Pourquoi, parfois, tant de haine et de défiance l’un envers l’autre ? Pour répondre à ces questions, l’auteur interroge leur nature afin de comprendre les raisons de ces mots communs : la séduction, la première fois, le coup de foudre, les façons d’en parler, le fantasme, le désir, l’excitation, le plaisir… Vient alors l’ivresse amoureuse. Notre écrivain en dévoile l’histoire. Elle commence dans les premiers moments où ces deux principes s’entraident, le vin pour l’amour et l’amour pour le vin. Elle se poursuit dans les fêtes sexuelles de l’Antiquité où tous deux participent à l’excitation du carnaval. On en trouve mention dans la Bible, puis à Babylone, en Grèce, à Rome, aussi bien en Orient qu’en Occident. Au fil des siècles, du Moyen Age à celui des lumières, des cabarets et guinguettes aux fêtes modernes, elle demeure jusqu’à l’intimité partagée entre deux amants, pour qui les charmes de l’amour et du vin officient toujours de concert. Le vin prépare à l’amour comme l’amour se nourrit du suc de la vigne pour atteindre l’ivresse suprême des ceps et des corps emmêlés. Philippe Brenot nous rappelle enfin qu’il existe de nombreuses manières de goûter un vin, de l’approcher, de l’observer, de le déguster, et autant de façons d’être en amour, de se connaître, de se séduire, de s’aimer. Que ce soit dans le vin ou dans l’amour, on peut pécher par défaut ou par excès, connaître l’apothéose ou bien quelques déboires. Ce sont en amour les errances d’Éros, et pour le vin, les errances de l’alcool. Il suffit alors de raisonner. À faible dose, le vin est l’allié de l’érotisme. Du côté des sentiments, le vin peut encore guérir du mal d’amour comme l’amour, lui, se nourrit du vin. Si ce très beau livre illustre les liens secrets qui unissent le vin, l’amour et la littérature, les passions charnelles et le sentiment amoureux, l’amour du vin et de la chair, il est aussi un cri du coeur : Vivez ! Vivez de vin et d’amour !
Le petit roman du vin
Le Petit Roman du vin de Christian Millau initiera les amateurs aux plaisirs des grands vins et ravira les habitués qui voient dans la rencontre autour d’une bonne bouteille un heureux moment de convivialité. Christian Millau évoque des dégustations prestigieuses auxquelles il a pu être convié : Yquem, Lafite, Rothschild 1797, Pétrus… qui réservaient parfois de drôles de surprises. Christian Millau raconte les histoires de vin dont il a été le témoin ou qui lui sont arrivées. «L’affaire se noua à Paris, dans le haut de la rue de la Montagne Sainte-Geneviève (la « Montagne sacrée « ), juste en face de l’École Polytechnique. Il y avait là une épicerie qui faisait commerce des produits les plus communs, tels les sardines en boîte, les limonades et les roudoudous pour enfants sages. […] Deux détails insolites qui ne cadraient pas du tout avec la modestie des lieux éveillèrent ma curiosité. Tout au fond de la boutique, sur des étagères, un fouillis inextricable de bouteilles laissait deviner des étiquettes où l’on pouvait lire des noms inattendus, tels que Chassagne-Montrachet, Pommard, Chambolle-Musigny, Coteaux du Layon, Chateauneuf-du-Pape, Beaumes-de-Venise, Condrieu… L ‘autre sujet d’étonnement était fourni par la présence, autour d’un gaillard en blouse grise et béret noir dont la bouille ronde et rouge percée de deux petits yeux plissés et sabrée dans le sens de la largeur d’un sourire franchement rigolard, de messieurs qu’on devinait issus des hautes sphères de la société, et non sans raison, car l’un était le général commandant Polytechnique et l’autre le philosophe Gaston Bachelard, dont j’appris qu’il venait là en voisin rafraîchir la trépidation de ses petites cellules grises. Revenons à l’homme au béret. De son nom Jean-Baptiste Besse, mieux connu dans le quartier sous le vocable de «Père Besse», et propriétaire des lieux. Devenu à l’instant même mon ami, je ne pus me passer de lui, jusqu’à sa mort, tant c’était une joie de le retrouver chaque semaine dans son jardin de verre extraordinaire. Il fuyait comme la peste la redoutable engeance des oenophiles-connaisseurs-qui-savent-tout et, en revanche, vous invitait dans le cercle de ses amis dès lors qu’on ne la ramenait pas et qu’on la bouclait quand on ne savait pas. Christian Millau raconte aussi quelques anecdotes savoureuses, comme l’histoire du curé de Saint Emilion qui au confessionnal indiquait à ses ouailles, propriétaires de grands crus : « Six Ave et une caisse ». Dans Le Petit Roman du vin, il aborde pour commencer la vieille querelle : bordeaux ou bourgogne ? et conclut qu’avec l’âge, «… un peu lassé des grands noms francs et des armoiries, je me convertirai à nos obscurs du Languedoc, d’Auvergne, de la Loire, de la Corse ou du Pays Basque. Nos oubliés, nos modestes, nos incompris, nos francs-tireurs et nos anars, qui se fichent pas mal de ne pas appartenir à la nomenklatura des AOC, pourvu qu’ils fassent glisser le bonheur au fond du gosier.» L’AUTEUR Christian Millau est le co-fondateur des guides Gault-Millau célèbres dans le monde entier. Grand reporter, critique littéraire, chroniqueur judiciaire, mémorialiste, gastronome, satiriste, romancier, c’est un écrivain éclectique dont le talent est chaleureusement reconnu par la critique et le public. Parmi ses parutions les plus récentes : Au Galop des hussards aux Editions de Fallois (Grand Prix de l’Académie Française de la Biographie et Prix Joseph Kessel), Bon baisers du goulag (Plon), Dieu est-il gascon ? (Le Rocher), Le Dictionnaire amoureux de la Gastronomie (Plon), Le Passant de Vienne – Un certain Adolf, paru le 02 avril aux Editions du Rocher.
Des hommes, des vins et des émotions : Souvenirs d’un amateur de grands crus
Voici un ouvrage rare sur les plaisirs, les découvertes, les mystères de la dive bouteille. Le vin n’existe que si on le nomme. La langue des mots fait vivre l’or rouge, blanc ou rosé. Tout au long de trente années passées de restaurants menés par de valeureux chefs aux vignobles de l’Hexagone et aux caves voutées où le jus de la treille murit dans la pénombre, Nicolas de Rabaudy, chroniqueur de gastronomie et de vins, s’est forgé une vaste culture du savoir-boire à travers des dégustations, des dîners, des rencontres. Avec des personnalités issues de l’univers des nobles flacons, propriétaires et châtelains comme les Rothschild, Alexandre de Lur Saluces, Aubert de Villaine (domaine de la Romanée Conti), Michel Delon, Jean-Michel Cazes, Jean-Claude Berrouet, May-Eliane de Lencquesaing, Jean-Eugène Borie, qui lui ont transmis l’art de bien déguster et la vérité des crus d’exception. Il y a au fil de ces pages quelqu’un pour vous initier : les sommeliers Philippe Bourguignon, Éric Beaumard, Olivier Poussier, Enrico Bernardo, Philippe Faure-Brac, les diacres du vin, et les collectionneurs comme François Audouze et Michel Chasseuil, mémoires des vins anciens. Plus on comprend le secret du verre, plus on s’approche de la sève, plus le plaisir vous saisit et le bonheur de boire est là. Ancien journaliste de spectacles à Paris Match, Nicolas de Rabaudy s’est orienté dans les années 80 vers la chronique de restaurants et de vins. Il a donné des articles au Figaro, au Journal du Dimanche, et depuis 2009, il collabore au site slate.fr fondé par Jean-Marie Colombani, ancien PDG du Monde. Auteur fécond, il a publié une vingtaine de livres sur l’univers des chefs étoiles, des grands restaurants et des vins de rêve qu’il suit pour Bettane Desseauve Médias. Ce dernier ouvrage très personnel rassemble ses souvenirs de gastronome oenophile.
Dictionnaire amoureux du vin
Les mots de Bernard Pivot sont enfin mis en images. On retrouve dans ces pages beaucoup d’anecdotes qui ont fait de l’enfant du beaujolais l’un des plus grands journalistes littéraires. Mais le charnel attrait du vin – ses robes, ses lieux et ses représentations – ne peut s’épanouir que s’il trouve l’image soulignant et accompagnant le mot. Grâce à cette édition illustrée du Dictionnaire amoureux du Vin, avec plus de 130 photographies et reproductions de tableaux, le lecteur pourra partager la passion amoureuse de Bernard Pivot.
Le Vin, entre nature et culture
L’auteur s’adresse ici au néophyte perplexe devant son verre de vin. Osera ou n’osera-t-il pas donner son opinion, n’y a-t-il pas autour de lui une personne plus compétente qui sait, qui connaît les codes, pour décrypter ce divin breuvage ? Tout en donnant les clefs essentielles d’une dégustation réussie, d’un plaisir simple, Azélina Jaboulet-Vercherre entreprend de démontrer que tout un chacun a les capacités de défendre son jugement, de donner son avis, bref elle aide le consommateur à prendre sa destinée en mains en lui expliquant le pourquoi du comment, les clefs sont simples, nul besoin d’être un expert et si la dégustation était aussi simple que la première rencontre amoureuse ?
Ma vie en vin
À consommer sans modération. Tout le monde connaît la passion de Pierre Perret pour le vin. Du petit vin du matin qui accompagne les parties de pêche au grand cru exceptionnel, il nous offre pour la première fois le récit de ce long compagnonnage à travers des souvenirs plus réjouissants les uns que les autres. Il évoque ici pêle-mêle la découverte du vin dans son enfance, ses souvenirs de bouteilles dégustées avec Lino Ventura, Jean Carmet, Michel Audiard, Charles Aznavour, Bernard Pivot, Michel Simon ou Serge Gainsbourg. Les grands noms du vin et de la gastronomie sont aussi présents à travers des évocations aussi amicales que gourmandes. De la difficulté de trouver un tire-bouchon dans l’île de Java au commerce de grands crus français dans une modeste épicerie chinoise de New York, les anecdotes hautes en couleur y abondent, dans le style inimitable de l’auteur. À consommer sans modération.
Vin, métiers d’art et art de vivre
Quand le vin inspire artistes et artisans d’art, leurs créations offrent aux grands crus, cognacs et autres champagnes les plus précieux des contenants et des écrins d’exception. Un livre pour les amoureux du beau, de l’excellence et des plaisirs de la table. Si le vin est un art, l’expression d’un terroir et d’une civilisation, il mérite et suscite des objets à son image. Tonneaux et bouchons enrichissent le vin. Tire-bouchons et seaux à glace inaugurent sa dégustation. Carafes et verres le magnifient. Coffres, malles et étiquettes lui rendent gloire… Tous ces objets mettent en valeur une multitude de matériaux et témoignent de savoir-faire exceptionnels. Le bois, l’or, l’argent, le damas, le verre, le cristal, le cuir, l’ivoire, la paille…
Le vin et moi
« Le vin sans défaut sur le plan analytique existe, on le rencontre plus souvent que Dieu, mais comme ce dernier, cela ne veut pas dire qu’il soit bon. Le parfait ne signi e pas sublime. Un léger strabisme vinicole peut transformer un agréable en nectar. Un vin lisse peut se révéler ennuyeux, tandis qu’une petite remontée tannique en nale, une légère bosse sur la piste des rondeurs, une pointe d’agressivité en quart de nale, une torsion imprévue de dernière minute et voilà la bouche du buveur surprise et satisfaite, prête à envoyer une demande expresse de récidive au service en charge du lever de coude. »
Vigne et vin magiques et éternels : Nouveaux regards sur l’histoire, la science et la culture
Il ne s’agit pas ici d’un traité d’oenologie, ni de viticulture, mais d’un ouvrage sur la science du vin et ses aboutissants. Il veut convaincre que « la vigne et le vin sont magiques et éternels » auprès de pubics tels que : les adeptes du vin, les personnes curieuses de mieux comprendre la place du vin dans la société, les scientifiques en leur apportant des éléments de dissémination de la sciences du vin ou les jeunes en leur montrant comment déguster le vin.